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Dossier: La pollution lumineuse
Définition: La pollution lumineuse désigne la présence nocturne anormale et/ou gênante de lumière (on parlera alors plutôt de «nuisance lumineuse») et les conséquences de l'éclairage artificiel, nocturne, sur la faune, la flore, les écosystèmes ou parfois des effets suspectés ou avérés sur la santé humaine.
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Carte de la pollution lumineuse de l’agglomération dijonnaise. Cliquer ici pour connaître l'échelle. Cliquer sur la carte pour l'agrandir. (source: AVEX) |
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Carte recensant les éclairages aberrants (lampadaires boules et spots orientés vers le ciel) de Dijon. Les données ne sont pas exhaustives, de nouveaux éclairages sont régulièrement ajoutés sur la carte, en attendant que ces pollutions lumineuses soient convenablement remplacées, et donc éliminées de la carte. |
Pour un bon éclairage, il est impératif de choisir le bon type de lampadaire. Ainsi, plus de 50% de la lumière d’un lampadaire “boule” est perdu à éclairer le ciel, c’est à dire que plus de 50% de l’électricité est gaspillé avec ce type d’appareil, chaque nuit, toute l’année! |
Le choix du style de lampe est également à prendre en compte. |
Thèse de doctorat: "Sauver la nuit" Empreinte lumineuse, urbanisme et gouvernance des territoires
Monsieur Samuel Challéat a soutenu, le 13 octobre 2010 à l'université de Bourgogne à Dijon la première thèse de doctorat dont le sujet concerne la pollution lumineuse. Un document exceptionnel.
résumé:
Notre société entretient une relation complexe avec la nuit, espace-temps souvent hors des cadences diurnes qui favorise la réflexion, l’imaginaire, la création, l’écoute et le rapprochement de l’autre, tout en révélant la ségrégation, la peur, et donc la restriction. Par cette recherche, nous mettons en regard de l’éclairage urbain – véritable projet lumière porteur d’une symbolique forte – les coûts socioculturels, écologiques et sanitaires engendrés par la lumière artificielle.
L’éclairage urbain génère un entrelacs géographique d’empreintes lumineuses d’échelles différenciées, que nous approchons par différentes modélisations, sans pour autant nous en interdire l’analyse sensible. Nous explicitons, à différentes échelles, les jeux d’acteurs institutionnels et les contraintes entourant la gouvernance de l’éclairage public en France, et soulignons la multiplication des possibilités offertes pour sa gestion locale.
Une caractérisation des différents impacts de la lumière artificielle nocturne à l’aide d’outils conceptuels de l’économie de l’environnement permet de définir comme réelles pollutions les dégradations écologiques et sanitaires, et comme nuisance la diminution – voire la perte – de l’accessibilité au ciel étoilé. Nous montrons comment le bien environnemental « ciel étoilé » a été saisi par les astronomes pour porter un projet positif intégrant désormais l’environnement nocturne dans son ensemble : « Sauver la nuit ».
Des oppositions à ce projet ont jalonné son histoire, mais les nécessaires économies d’énergie et les contraintes budgets des collectivités territoriales amènent désormais les acteurs locaux à reconsidérer avec plus d’intérêt les différentes propositions faites par les associations de « protection du ciel et de l’environnement nocturnes ». Mais la difficile efficience des mécanismes de marchandage coasiens nous amène à soutenir que la protection de ces biens publics purs, non appropriables et non marchandables, doit être prise en charge par la puissance publique.
Télécharger la thèse (90 Mo) et les annexes (130 Mo)
21 mars 2011: "Chenôve s'éclaire durable".
11 novembre 2010: Le jour de la nuit 2010
21 octobre 2009: Le jour de la nuit, c'est le 24 octobre
14 juillet 2007: Le quartier Junot respectera moins l'environnement que prévu.
10 juillet 2007: Dijon: interdit d'éclairer le 10 août?
6 juillet 2007: Maîtrise de l'électricité à Fontaine les Dijon.